Le corps

Voici un garçon. C'est Pierre. II a une tête [1] ronde*.

Il est fort: il a quatre membres (m.) robustes. Voici le bras gauche [2] et voici la jambe droite [3] de Pierre.

II a deux mains et deux pieds solides.

Voici la main gauche [4] et le pied droit [5] de Pierre. II a des doigts [6] minces, un long cou [7], des coudes [8] pointus, mais des genoux [9] (un genou) ronds, des épaules [10] carrées, un dos [11] et une poitrine [12] larges. Le chien a-t-il des pattes ou des jambes?. Il a quatre pattes et une queue. L’oiseau a deux ailes. Est-ce que l’oiseau a une bouche? –Non, il n’a pas de bouche, il a un bec.

L'année a quatre saisons.

Au printemps le ciel est bleu, le soleil brille, il fait beau. Les arbres ont des feuilles vertes. Le printemps est la saison des fleurs. En été, il fait beau aussi, mais il fait chaud; il fait souvent très chaud, et quelques étés même trop chaud. On en profite pour aller à la plage ou à la piscine. En automne le ciel est gris. Il pleut, il fait du vent, les feuilles des arbres (m.) deviennent jaunes et tombent.  En hiver, il fait froid. Quelques ans il tombe de la neige et alors la terre se couvre d’un joli tapis blanc. On aime bien se réfugier chez-soi, près d’un bon chauffage ou d’un bon feu de bois. En été il fait jour tôt et il fait nuit tard. En hiver il fait jour tard et il fait nuit tôt.

Voici un portrait.

— C'est le visage de Pierre. Il a des cheveux [1] (un cheveu) noirs, un front [2] haut, des yeux [3] (un oeil) bruns, des sourcils [4] (m.) et des cils [5] (m.) épais, des oreilles (f.) [6] larges, un nez [7] pointu. Sa bouche [8] est grande, ses lèvres (f.)[9] sont rouges, ses dents (f.) [10] sont blanches, son menton [11] est rond, ses joues (f.) [12] sont roses. A-t-il une langue ? — Mais oui! — Où est-elle ? — Elle est dans sa bouche.

Pierre n'est ni beau, ni laid. — La petite Hélène, sa sœur, est blonde. Elle a de grands yeux; ils sont bleus avec des cils noirs. Hélène est belle.

 Pierre au Lycée

J'ai treize ans; mon prénom est Pierre. Je suis élève au Lycée de la ville. J'aime beaucoup mon lycée. Les professeurs, très sérieux, sont bienveillants, les lycéens sont, en général, de bons camarades, les salles de classe sont spacieuses et assez claires, la cour de récréation est un peu petite mais elle est agréable.

Chaque matin* j'arrive au collège à huit heures vingt-cinq. J’ai à peine le temps de dire bonjour à mes compagnons que la sonnerie nous avertit qu’il faut monter au troisième étage du bâtiment Sud, là où se trouve notre salle de classe. Il est huit heures et demie.

Je prends place à mon pupitre. Je m’assieds sur ma chaise sans faire trop de bruit. Le professeur, assis dans son fauteuil, nous regarde faire. Je sors les livres, les cahiers et ma trousse de mon sac. Je regarde dans ma trousse si je n’ai pas oublié mon crayon, ma gomme et mon stylo à bille. Je mets tout sur la table. La leçon, ce matin, est la leçon de français. J’aime beaucoup l’étude des langues. Je n’aime pas beaucoup la grammaire, mais j’y mets, pourtant, toute mon attention, car il le faut pour savoir si ce qu’on dit est ou n’est pas correcte. Quand même, je préfère travailler le vocabulaire.

Je travaille le plus possible; je voudrais pouvoir parler français bientôt. Je fais tous mes efforts pour être un bon élève, laborieux, appliqué, studieux, poli… Cependant il y a des jours qu’il m’est impossible, car je suis un peu nerveux…

Répondez aux questions suivantes :

- Quel âge a Pierre ?:

- À quelle heure arrive-t-il au lycée ? Et en classe ?

- Où se trouve sa salle de classe ?

- Où met ses livres?

- Quelle est la leçon de ce matin ?

- Qu’est qu’il n’aime pas trop de la classe de français ?

- Est-ce qu’il se comporte toujours comme un bon élève ? Pourquoi ?


I. Les premières maisons des hommes

L'homme a, de tout temps et dans tous les pays, cherché un abri pour lui et pour sa famille. Mais cet abri n'a pas toujours été une demeure aussi commode que celle que vous habitez aujourd'hui. Les familles primitives se réfugiaient sous le feuillage des plantes, dans le tronc des vieux arbres, dans des cavernes, ou bâtissaient leurs huttes (cabanes) sur pilotis. A peine vêtus de peaux et d'écorces, ils se faisaient un lit de feuilles sèches et c'était, avec quelques écuelles (assiettes) d'argile, tout le mobilier. Deux pierres au milieu de la cabane étaient le foyer où l'on allumait le feu à grand-peine en frottant longtemps deux morceaux de bois l'un contre l'autre. Enfin, les hommes apprirent à tailler la pierre, à fabriquer des ciments, à faire des briques, à assembler les bois, à fondre les métaux. Ils purent alors construire des maisons solides, saines et commodes.

[L’Imparfait :  -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient,  se forme sur la 1ère. personne du pluriel du Présent d’Indicatif] 

Cf.: Formation de l'Imparfait de l'Indicatif +++

II. Un petit appartement

La première des deux pièces dont se composait l'appartement de la cousine Bette, lui servait à la fois de salon, de salle à manger, de cuisine et d'atelier. Les meubles étaient simples: des chaises en noyer, une petite table à manger, une table à travailler, des images dans des cadres en bois noir, de petits rideaux aux fenêtres, une grande armoire en noyer, le carreau bien frotté, bien propre, tout cela sans un grain de poussière.

(La cousine Bette. Honoré de Balzac)

III. Le travail

La nécessité de se procurer les choses indispensables à la vie nous impose l'obligation du travail. Le travail naît du besoin, mais il devient l'honneur de l'homme et le salut de la société. Tout travaille dans la nature, tout est en mouvement; partout on voit effort et énergie. L'oiseau travaille pour faire son nid; l’araignée pour tisser sa toile; l'abeille pour faire son miel; le castor pour construire sa maison; le chien pour atteindre le gibier. On trouve parmi les animaux des ouvriers de toutes sortes: des maçons, des architectes, des tailleurs, des chasseurs, des voyageurs. On y trouve aussi des artistes, comme s'ils étaient destinés à nous donner des exemples de tous les genres d'activité.

IV. Le perroquet libérateur

Basile, empereur d'Orient, avait fait enfermer son fils Léon dans une prison. Un courtisan accusait le jeune prince d'avoir conspiré contre son père pour lui enlever le trône.

Des amis du prisonnier apprirent à un perroquet à répéter ces mots: « Pauvre Léon!»

On plaça l'oiseau dans l'appartement de l'empereur, qui lui fit quelques caresses. Tout à coup, le perroquet s'écria, en soupirant: « Pauvre Léon!». Basile, surpris et attendri, oublia sa colère et rendit la liberté à son fils.

V. La France

La France est un riche et beau pays agricole, industriel et commerçant, qui a soixante millions d'habitants. Située à l'occident de l'Europe, elle est arrosée par cinq grands fleuves: la Seine, la Loire, la Garonne, le Rhône et le Rhin; elle est baignée par la Manche, l'océan Atlantique et la mer Méditerranée. Les Alpes la séparent de l'Italie et les Pyrénées de l'Espagne. Elle a pour capitale Paris; ses villes principales sont: Marseille, Lyon, Bordeaux, Lillc, Nice, Toulouse, Nantes et Strasbourg.

La France s'appelait autrefois la Gaule. Ses habitants, les Gaulois, étaient des hommes grands et robustes. Ils avaient la voix rude et retentissante, les cheveux longs et presque toujours teints en rouge. Ils passaient leur temps entre la chasse et la guerre.

Le général romain César, pour acquérir la célébrité, entreprit la conquête de la Gaule. Un jeune chef gaulois, Vercingétorix, lui résista vaillamment", battit les Romains plusieurs fois mais, malgré tous ses efforts, il dut se rendre à César qui l'emmena prisonnier à Rome.

Après huit ans de lutte, les Romains finirent par triompher et la Gaule resta soumise à leur domination pendant quatre siècles. Cette occupation étrangère permit aux Gaulois d'atteindre une civilisation très avancée résultant de la fusion des deux races. Ce fut l'époque gallo-romaine qui a précède le Moyen-Âge.

 NOTES HISTORIQUES. Au 7ème siècle avant Jésus-Christ, des peuples celtes venus du centre de l'Europe franchissent le Rhin et s'installent sur une partie du territoire. Ce pays sera alors appelée la Gaule, la France actuellement. En 121 avant J.-C., les Romains occupent la «Narbonnaise». Puis, en 58 avant J.-C, les armées Romaines parviennent à conquérir le reste de la Gaule.

VI. Poste par avion

La nuit a été pluvieuse. L'aéroport de Toulouse s'éveille lentement. Seul, sous un hangar, brille dans la lumière crue des grandes lampes électriques, un immense avion argenté entouré par les ombres mouvantes des mécaniciens, des pilotes, des radios, des douaniers, des postiers. Sur le sol cimenté s'entassent des sacs sur lesquels je lis au hasard: Dakar, Rio, Buenos Aires, Santiago... Les hélices tournent. Qu'attend-on? Pour toute réponse on nous montre la camionnette qui vient de déposer sous la grande aile des sacs postaux: c'est le dernier courrier qui arrive de Paris par le train.

Vérification des passeports... Serrements de mains... Dans le grondement de ses quinze cents chevaux l'avion sautille à travers les flaques de boue, vers les balises et leurs feux rouges. II s'élève dans les rafales de pluie et pique vers le Sud.

Bientôt l'orage éclate et les remous nous secouent fortement. Notre pilote lutte contre les éléments; la T. S. F. crépite; par les hublots les éclairs illuminent la cabine et la foudre éclate près de nous. Nous sommes obligés d'atterrir à Carcassonne où l'on nous confirme par téléphone que la tempête fait rage à Barcelone.

Qu'importe! Le courrier est chose sacrée que rien ne doit arrêter ni retarder. Nous partons en direction de l'Espagne et nous prenons de la hauteur: 2.000, 3.000 mètres. Nous sommes bientôt au-dessus des Pyrénées que la brume nous cache.

Quelques minutes d'arrêt à Barcelone pour déposer les sacs postaux et nous survolons les côtes catalanes bordées de plages d'or: Tarragone, Peñiscola et Alicante enfin où, sur l'aérodrome, un autre avion nous attend. Transfert des bagages; un potage brûlant à la cantine et nous reprenons notre voyage dans un ciel azur, sous un soleil radieux.

 VII. LA PLAGE

Trois enfants marchent le long d'une grève1. Ils s'avancent, côte à côte, se tenant par la main. Ils ont sensiblement la même taille, et sans doute aussi le même âge: une douzaine d'années. Celui du milieu, cependant, est un peu plus petit que les deux autres.

Hormis2 ces trois enfants, toute la longue plage est déserte. C'est une bande de sable assez large, uniforme, dépourvue de roches isolée comme de trous d'eau, à peine inclinée entre la falaise abrupte qui paraît sans issue et la mer.

Il fait très beau. Le soleil éclaire le sable jaune d'une lumière violente, verticale. Il n'y a pas un nuage dans le ciel. Il n'y a pas, non plus, de vent. L'eau est bleue, calme, sans la moindre ondulation venant du large, bien que la plage soit ouverte sur la mer libre, jusqu'à l'horizon.

Ils sont blonds, presque de la même couleur que le sable: la peau un peu plus foncée, les cheveux un peu plus clairs. Ils sont habillés tous les trois de la même façon, culotte courte et chemisette, l'une et l'autre en grosse toile d'un bleu délavé. Ils marchent côte à côte, se tenant par la main...

1. Grève: plage formée de sable et graviers. (Être en grève: cesser collectivement et de forme volontaire le travail pour protester…)     2. Hormis: prép.  Excepté.  3. La falaise: el penya-segat.

VIII. La nouvelle institutrice

            Dans les premiers jours de l'automne, une nouvelle institutrice arriva au village. Elle s'appelait Jeanne et elle était originaire d’Amiens. De taille moyenne, elle était blonde, d'une blondeur éclatante; le regard passant du bleu foncé au vert délavé, le nez droit légèrement retroussé du bout, elle avait toujours un sourire sur ses lèvres… elle séduisait par l'affabilité de ses manières et par le bonheur de vivre qui émanait de toute sa personne.

             Quant aux enfants, elle était devenue leur idole. Un jour viendrait, elle en était persuadée, où tous les hommes, renonçant à l'oppression et à la violence, se regarderaient avec amour. Si cette heure tardait, c'était que l'ignorance maintenait les esprits dans l'esclavage. Car l'homme ne faisait jamais le mal que par une perversion du cœur, il enfreignait la loi et péchait contre la justice par une aberration de l'intelligence. Dès qu'il aurait compris où se trouvait son intérêt véritable, il serait généreux et tolérant avec ses semblables.

             L'affection qu'elle inspirait lui tenait lieu d'autorité, et elle pouvait donner un ordre d'un ton paisible, affectueux presque, certaine qu'elle serait obéie. Pour elle aussi, l'univers reposait sur la confiance. Nul soupçon ne voilait son regard hardi. Sa mission lui semblait exaltante: contribuer à l’éducation et à l’instruction de ses semblables. Elle avait une foi naïve dans le progrès, dans la science, dans la raison. Elle était convaincue que l'humanité ne cessait, depuis son origine, de s'élever, en une sorte d'assomption triomphale.

 

Un grand magasin

-Qu’est-ce que tu as fait cet après-midi ?

-Je suis allée avec maman et ma tante Margueritte dans un grand magasin. Je me suis bien amusée car il y a tant de choses à regarder dans les grans magasins de Paris ! Beaucoup de gens entrent, regardent, touchent tout et s’en vont sans rien acheter. Nous sommes montées d’abord au premier étage où sont les tissus en laine, en soie et en coton.

-Combien coûte cette toile à fleurs, mademoiselle ? a demandé maman.

- 5 euros le mètre, Madame, répond l’employée.

-C’est assez bien ; ce n’est pas bon marché, mais ce n’est pas trop cher non plus.

-Les prix ont baissé, madame.

-Donnez-moi quatre mètres de ce tissu à rideaux s’il vous plaît.

L’employée a mesuré, a coupé, puis a plié le tissu. Pendant ce temps, ma tante a choisi un joli chapeau de paille et une ceinture en cuir. Puis nous sommes montées au quatrième étage et là maman a choisi une jupe  avec de grandes poches carrées très jolie...

Pendant que maman paie a la caisse, moi, je regarde les appareils photo, les porte-monnaie, les portefeuilles, les beaux sacs en cuir. Ma tante, elle, elle regarde les appareils ménagers si utiles, les beaux services de table !

-Ne regardez plus rien. J’ai dépensé trop d’argent...

Nous mettons tous les paquets à l’arrière de la voiture et nous rentrons chez nous.

Les vêtements  (vestits, vestimenta en general) 

Le rideau (cortina)

La toile (tela)

Le tissu (teixit)

La laine (llana)

La soie (seda)

Le coton (cotó)

Le chapeau (barret)

Le cuir (cuir)

Le bas  (mitja)

[aller com un bas de soie : anar com l’anell al dit]

Le mouchoir (mocador)

Le col (coll d’un vestit)

[Le cou : coll d’una persona]

Le prix (preu, premi)

Le portefeuille (cartera)

Le porte-monnaie (portamonedes)

Le sac à main (sac, bossa...)

La paille (la palla)

Le bouton (botó)

La jupe (faldilla)

Le complet (vestit d’home)

La robe (vestit de dona)

L’habit (vestit de mudar d’home– cast. el traje)

Le tailleur (el sastre ; vestit jaqueta de dona)

La poche (butxaca)

Le pantalon

La chemise

La veste (jaqueta, gec, americana)

le veston (gec, americana)

Le tricot (tricot,  teixit de punt)

Le chandail (jersei)

Le gilet (armilla)

Le manteau (l’abric)

Le pardessus (sobretot)

Le soulier (sabata)

La chaussure (calçat)

La pantoufle (sabatilla, plantofa)

[raisonner comme une pantoufle : pensar amb els peus]

La chaussette (mitjó)

Le bas (mitja)

La boîte (capsa)

La boîte aux lettres (bústia)

La réponse (resposta)

La bague (anell)

Le bijou (joia)

La boucle d’oreille (arracada)

Le bracelet (braçalet)

Le collier (collar)

Le cadeau (obsequi, regal)

une chaussure à talon

un collant

une chemise de nuit

un anorak

un tee-shirt

un short

un débardeur

un pull-over

un peignoir (barnús)

une salopette (granota)